le chien des baskerville résumé par chapitre

Descris lugubres résonnent dans la lande Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l’origine de la mort de sir Charles Baskerville. Une malédiction plane sur cette famille depuis que l’ancêtre impie provoqua en son temps les forces dumal ! Sherlock Holmes ne peut croire à de telles Lechien des Baskerville est un roman policier écrit par Arthur Conan Doyle, le créateur du célèbre détective Sherlock Holmes. Ce dernier cherche ici à résoudre une nouvelle enquête, aidé de son fidèle Dr Watson. Le roman a été publié pour la première fois en 1901 et en 1902, dans le Strand Magazine. Lespersonnages principaux Sherlock Holmes Le Chien des Baskerville â ¢ Episode 6 sur 26 SHERLOCK HOLMES â ¢ Les enquêtes. From the album "Le Chien des Baskerville, Arthur Conan Doyle (Livre audio)" by Alain Couchot on Napster . The road to Baskerville Hall is a long one with multiple stages, including a train ride. « â Jâ ai vu plus que cela, ajouta-t-il ; 2Qui est l'auteur des romans ayant pour personnage princi-pal Sherlock Holmes ? 3.Pourquoi Christopher n'aime pas cet auteur? 4.Résume l'histoire du Chien des Baskerville. 5.Les histoires policières de cet auteur suivent une suite logi-que d'événements comme c'est expliqué au chapitre 107 du roman. Résume la façon de procéder. AU CHOIX Citadelledes cauchemars (La) Depuis la mort de son grand-père, Vincent a des insomnies. Il est terrifié par un cauchemar qui vient le hanter chaque nuit, à deux heures du matin. Un cauchemar étrangement réel. Il a beau inventer des rituels pour se protéger. Il a beau essayer de se faire tout petit, transparent, il a beau fermer nonton film us x her sub indo. 1The Hound of the Baskervilles occupe une place très particulière dans le cycle des aventures de Sherlock Holmes, et l’on pourrait dire sans crainte de se tromper que, pour beaucoup de lecteurs, ce texte est devenu l’archétype des exploits du célèbre détective. On y voit Holmes, égal à lui-même, toujours aussi distant et mystérieux envers ce pauvre Watson, décidément bien désemparé. Et pourtant, ce court roman se distingue à bien des égards des autres textes de Doyle, qui ont Sherlock Holmes pour héros. Tout d’abord, c’est un roman, l’un des rares romans policiers écrits par Doyle mettant en scène le célèbre locataire de Baker Street. D’autre part, si l’on considère ses trois autres romans, A Study in Scarlet 1887, The Sign of Four 1890 et The Valley of Fear 1914-1915, c’est également le seul ouvrage qui ne se scinde pas en deux parties égales relatant, la première l’enquête du détective, et la seconde le passé du criminel. Enfin, c’est le seul texte où Holmes délègue ouvertement et significativement la direction de l’enquête à Watson pendant une partie importante de l’histoire six chapitres sur quinze. 2Mais ce roman est encore plus particulier en raison des conditions dans lesquelles il fut publié. En décembre 1893, las des aventures de son héros que le public lui réclame pourtant toujours avec autant d’avidité, Doyle décide de tuer son personnage lors d’une dernière aventure judicieusement intitulée The Adventure of the Final Problem, au cours de laquelle Holmes et Moriarty, son ennemi juré, le Napoléon du crime » selon Holmes, trouvent la mort en s’affrontant. Ils tombent ensemble dans les chutes de Reichenbach, près de la ville de Meiringen, en Suisse, et leurs corps ne sont jamais retrouvés. Cette ville est d’ailleurs depuis un lieu de pèlerinage pour les passionnés du détective, les Holmésiens ». Devant cet outrage, les réactions du lectorat furent extrêmes on vit des businessmen de la City, à Londres, se rendre à leur travail le crêpe au bras, le public tout entier manifesta son mécontentement, et la propre mère de Doyle, qui recevait alors régulièrement lettres d’insultes et supplications à ce sujet, le conjura de reprendre le fil des aventures de Holmes. En vain il résista bravement, jusqu’en août 1901, où parut la première livraison, dans le Strand Magazine, de The Hound of the Baskervilles, après plus de sept ans d’interruption du cycle. Ce bref historique suffirait à démontrer l’aspect exceptionnel du texte, mais celui-ci ressort d’autant plus que Doyle, à l’époque, n’a pas réellement assumé le retour de son personnage en effet, l’enquête narrée dans le roman par Watson est censée s’être produite avant la mort de Holmes en Suisse, ce qui permettait à Doyle de reprendre temporairement le cycle sans pour cela devoir ressusciter son personnage. Ce retour véritable de Sherlock Holmes n’aura lieu qu’en septembre 1903, avec la publication de The Adventure of the Empty House, texte dans lequel Holmes reparaît et explique clairement qu’il a échappé in extremis à son adversaire en Suisse, et a ensuite décidé de garder secrète l’issue de ce combat, et de se faire passer pour mort afin de mener à bien, plus facilement, ses enquêtes suivantes. 3On voit donc que The Hound of the Baskervilles est un texte à part dans l’œuvre de Doyle, à bien des égards lieu de la réapparition du personnage de Sherlock Holmes sans réel engagement à reprendre le cycle, ce roman a sans doute donné à Doyle l’occasion de s’exprimer plus librement, c’est-à-dire sans crainte de sortir du carcan de la structure de ses romans précédents. C’est d’ailleurs pourquoi certains aspects du texte sont manifestement plus novateurs que par le passé dans l’œuvre de l’auteur. Watson prend plus d’importance, le personnage de Holmes fait ouvertement l’objet d’un mystère parfois inquiétant, et la description d’un monde limité socialement, quoique étendu géographiquement, permet à Doyle d’exploiter des facettes jusque là inexplorées de son talent. En outre, la date de publication de l’œuvre en feuilleton — entre 1901 et 1902 — est une charnière qui correspond à l’ancrage du genre policier dans le paysage littéraire anglophone, notamment après des précurseurs tels que Edgar Poe ou Wilkie Collins, et il sera intéressant de voir en quoi The Hound of the Baskervilles contribue à l’évolution autant qu’à l’implantation du genre lui-même. Enigme et structure narrative 4Une première façon d’aborder le texte consiste à s’interroger sur la portée de son histoire et sur la manière dont elle nous est livrée, c’est-à-dire la narration. Rappelons brièvement cette histoire Holmes et Watson reçoivent le docteur Mortimer qui s’inquiète d’une ancienne malédiction, sous la forme d’un chien démoniaque, qui vient apparemment de causer la mort de sir Charles, héritier des Baskerville, dans le Devon et qui menacerait le successeur, sir Henry. Prétendant ne pas pouvoir accompagner les protagonistes, Holmes demande à son fidèle Watson de se rendre avec le docteur Mortimer et sir Henry, qui vient d’arriver à Londres, sur le domaine des Baskerville, et il recommande à Watson de veiller sur l’héritier. Après maintes péripéties, que Watson relate scrupuleusement, par lettres, à Holmes, le bon docteur découvre finalement que Holmes lui a menti et qu’il se trouve en personne sur la lande depuis le jour même de leur arrivée dans le Devon. Ensemble, Holmes et Watson piègent finalement le criminel, Stapleton, qui a utilisé la légende de la malédiction pesant sur les Baskerville pour tenter de se débarrasser de tous les héritiers et d’obtenir pour lui-même le domaine, en sa qualité de dernier représentant de la lignée. Le criminel disparaît finalement au cœur d’un marécage, le grand bourbier de Grimpen, qui est apparu à plusieurs reprises au cours du roman comme symbole de mort, fortement associé à la légende et au chien dressé par Stapleton pour crédibiliser et utiliser cette légende. On ne saura d’ailleurs jamais si Stapleton meurt dans ce marécage ou en réchappe, bien qu’il semble peu vraisemblable qu’il ait survécu. 5La première remarque que ce bref rappel de l’histoire invite à formuler, c’est que le statut et la position du narrateur, Watson, sont pour le moins particuliers. Sans mauvais jeu de mots, on pourrait dire ici que Holmes est un peu chien » avec son ami il lui confie sans le consulter la direction de l’enquête sur place, lourde responsabilité qui pèse sur un Watson souvent angoissé. Il se cache de son ami et lui ment sur ses intentions véritables, qui sont de se rendre dans le Devon en même temps que Watson et sir Henry. Finalement il refuse de lui livrer le fil de ses déductions avant le dernier chapitre judicieusement intitulé A Retrospection ». Mais à bien y réfléchir, quoi de surprenant à tout cela ? La situation de détresse vécue par Watson correspond tout à fait à une position d’ignorance caractéristique du narrateur témoin de l’histoire, et cette position n’est exacerbée ici que parce que Watson est laissé seul sur le terrain par le grand détective. Pourtant, cette ignorance et cette détresse du narrateur sont nécessaires dans le texte policier pour ménager tout au long de l’histoire le suspense qui permettra finalement au détective apportant la solution d’apparaître sous les traits d’un personnage exceptionnel et salvateur. L’intelligence littéraire de Doyle a été d’incarner ce pôle d’ignorance en un personnage récurrent, Watson, et ainsi d’ancrer cette structure d’aveuglement nécessaire au texte policier, dans une formule à succès promise, on le sait, à un bel avenir. 6Dans The Hound of the Baskervilles, ce rôle particulier attribué à Watson ressort d’autant plus qu’il se retrouve seul à enquêter, et que son point de vue, qui est le seul, avant les derniers chapitres, auquel le lecteur ait accès, est celui d’un homme qui ne sait plus à quel saint se vouer. Sur le plan de la narration, ce désarroi est bien visible car Watson devient de moins en moins capable de prendre une quelconque distance avec les événements qu’il relate et qu’il vit lui-même sur la lande. Ainsi, Watson relate d’abord au passé les événements qui se sont produits, mais sans donner d’indication temporelle, et l’on peut penser qu’il se situe, en tant que personnage énonciateur, après le déroulement de l’histoire. Puis, au chapitre huit, son récit prend la forme des rapports circonstanciés qu’il expédiait à l’époque à Holmes, qu’il croyait se trouver encore à Baker Street. Enfin, le chapitre dix, qui précède la découverte de Holmes sur la lande, se résume à un extrait du journal tenu par Watson à l’époque des faits, au moment où il vivait au plus près le déroulement de sa propre enquête. Ce mouvement global correspond à une réduction de la distance temporelle entre les faits vécus par Watson et le récit de ces faits. Watson est donc bien de plus en plus impliqué dans l’histoire et incapable de l’appréhender avec une quelconque distance, aussi bien au sens temporel que psychologique, et ceci jusqu’à la découverte de Holmes sur la lande. Le fait même que Watson soupçonne le mystérieux inconnu entrevu d’être à l’origine de tous les méfaits commis sur la lande, est un signe de l’incompétence de Watson plongé dans l’angoisse. Il soupçonne en fait Holmes lui-même qui est caché là depuis le début pour lui prêter main forte en cas de besoin… Relisons par exemple les derniers mots de Watson au chapitre dix pour voir à quel point il fait fausse route When the butler had gone I walked over to the black window, and I looked through a blurred pane at the driving clouds and at the tossing outline of the windswept trees. It is a wild night indoors, and what must it be in a stone hut upon the moor? What passion of hatred can it be which leads a man to lurk in such a place at such a time? And what deep and earnest purpose can he have which calls for such a trial? There, in that hut upon the moor, seems to lie the very centre of that problem which has vexed me so sorely. I swear that another day shall not have passed before I have done all that man can do to reach the heart of the mystery. 114 7Bien sûr, ce passage est aussi significatif du mystère qui entoure le personnage de Holmes dans le roman, et plus largement dans tout le cycle, et il sera utile de revenir sur ce point ultérieurement. Le fantasme de la fusion 8Watson est donc le narrateur rêvé pour un amateur de récits policiers par sa compréhension limitée de l’histoire il ménage le suspense et ainsi accroche » le lecteur désireux de savoir ce qui se trame derrière le récit qui lui est fait. Ce type de récit, très caractéristique du genre policier, pourrait se résumer en une formule vue par Watson, l’histoire devient forcément mystérieuse, voire effrayante, et donc elle passionne le lecteur qui joue à se faire peur à travers la peinture d’un monde quasi-surnaturel où la mort rôde sans que l’on puisse lui donner un visage précis… Mais précisément, de quelle peur s’agit-il ici ? Quel est ce monde que Watson dépeint, et qui suscite chez lui des craintes si fortes qu’elles l’amènent fréquemment au cours du roman à exprimer le désir que son ami Holmes vienne à sa rescousse le plus rapidement possible ? Il semble bien que la caractéristique principale de cette lande désolée et si angoissante soit la peur qu’elle génère, et cette peur est celle de se voir englouti par un monde hostile. A travers le bourbier de Grimpen dans lequel le criminel disparaît, comme à travers la menace d’un chien dévorant sa proie, se lit l’angoisse de se perdre soi-même, de se voir soi-même disparaître sur la lande, dévoré par un chien monstrueux. Cette peur se lit en filigrane dans un réseau étroit que tisse le texte, jusqu’à lui attribuer un statut fantasmatique, notamment dans le récit de Watson, et dans l’histoire telle qu’elle se déroule. Un exemple frappant est celui des quiproquos sur l’identité des personnages, qui viennent alimenter cette peur de ne plus exister en tant que sujet mais en tant qu’objet dans un environnement dévorateur. Ainsi, Stapleton se joue de Holmes à Londres et, se doutant que le détective retrouvera sa trace grâce au cocher de fiacre qui l’a conduit jusqu’à Baker Street, Stapleton se fait passer pour Sherlock Holmes afin d’envoyer ainsi un message de provocation au détective. De même, lorsque Watson arrive sur la lande, Beryl — la femme de Stapleton, que celui-ci fait passer pour sa sœur — prend Watson pour sir Henry et, étant au courant des projets criminels contre l’héritier des Baskerville, le conjure de quitter le Devon. Watson lui-même se fourvoie, jusqu’à considérer la silhouette de Holmes entrevue sur la lande comme celle du criminel à l’origine de tous les méfaits commis jusque là; et lorsque les policiers, avec Holmes, viennent délivrer Beryl enfermée par son mari, à la fin de l’histoire, ils ne comprennent pas tout d’abord que celle-ci réclame des nouvelles non de Stapleton, son mari, mais de sir Henry. Un passage du récit de Watson vient résumer parfaitement cette atmosphère au chapitre sept; les paroles qu’il adresse alors à Beryl sont des plus significatives Life has become like that great Grimpen Mire, with little green patches everywhere into which one may sink and with no guide to point the track » 79. 9On pourrait facilement lire dans cette indistinction, ces quiproquos sur l’identité, la marque d’une thématique spécifiquement policière qui vise à identifier le criminel au cours du texte. C’est bien sûr une piste tout à fait pertinente, mais le roman de Doyle va plus loin, et établit cette peur de la perte de soi comme fantasme ordonnateur du récit à travers une véritable vision de l’histoire et des personnages, porteuse de ce danger, danger de fusion dans le marécage ou de dévoration par le chien. C’est pourquoi certains personnages, situés du côté du crime, représentent dans le texte ce danger, ce risque pour le sujet de devenir objet, de se faire dévorer par autrui. Ainsi Stapleton, le criminel lui-même, est à l’origine de l’unique cas de dévoration par le chien qu’il a dressé pour éliminer les autres héritiers du domaine de Baskerville lorsque Holmes et les policiers, à la fin du texte, découvrent la tanière du chien au milieu des marécages, ils découvrent aussi ce qu’il reste du cadavre du petit caniche récemment disparu du Dr Mortimer — le chien monstrueux a donc dévoré son semblable et c’est bien Stapleton qui a permis cette situation de cannibalisme. Mais à un niveau plus symbolique, un personnage comme Frankland, excessivement attaché à la lettre plutôt qu’à l’esprit de la loi, représente également un pôle de disparition du sujet réel situé hors du langage, et qui se fond désormais dans le sujet représenté symboliquement par les paysans mécontents dans le village Nothing would induce me to help the police in any way. For all they cared it might have been me, instead of my effigy, which these rascals burned at the stake » 124. 10Rappelons que Frankland est incapable de distinguer l’esprit de la loi de sa lettre, et qu’il s’acharne à faire appliquer sans discernement d’anciens textes de droit communal, ce qui lui vaut la haine des villageois autour de lui. Non seulement il fait preuve d’un attachement excessif à la littéralité du signifiant, de la loi, mais à travers cette citation on voit bien qu’il tient le mot et la chose pour équivalents à travers son effigie c’est lui-même que ses ennemis veulent brûler. Dans les deux cas, Frankland méconnaît la faille, la distance entre l’objet et sa représentation, entre le mot et la chose, il n’a pas accès à une dimension symbolique quelconque, et ainsi il s’inscrit bien dans l’ordre de la fusion, de la confusion et de l’engloutissement, dans l’indifférencié qui à tout moment menace le sujet dans The Hound of the Baskervilles. Holmes et le fantasme 11Face à ce danger de fusion dans l’indistinct, à ce risque de régression bien ressenti et exprimé par Watson, à travers les références aux hommes primitifs qui peuplèrent jadis la lande, que peut faire Holmes ? Quelle va être son attitude et comment vient-il briser ce rapport à la réalité représenté par Stapleton et Frankland ? 12Avant de pouvoir répondre à cette question, il faut d’abord s’interroger sur le statut de Holmes dans l’intrigue, afin de déterminer ce qui pourrait fonder chez lui une perspective différente, de nature à le faire sortir du système d’engloutissement que nous avons décrit. Il est évident que Holmes est bien différent des autres personnages de l’histoire, et ceci est valable dans tout le corpus du cycle de ses aventures. Holmes c’est, par nature, l’inattendu ne le voit-on pas, au tout début du roman, en dandy oisif en attente d’un nouveau mystère pour relancer l’activité de ses petites cellules grises », comme le dirait Hercule Poirot ? Reprenons les premiers mots du roman pour nous en convaincre Mr Sherlock Holmes, who was usually very late in the mornings, save upon those not infrequent occasions when he stayed up all night, was seated at the breakfast table » 7. 13Et cet excentrique invétéré s’ingénie encore à garder le mystère sur ses projets, même après que Watson l’a finalement découvert sur la lande au chapitre douze il se refuse toujours à révéler à son ami la nature précise du piège qu’il désire tendre à Stapleton. Pire encore, sa conscience professionnelle pourrait être mise en doute, si l’on considère la légèreté avec laquelle il est capable de reléguer au second plan, dans son esprit, l’affaire qui vient de lui être confiée. Sherlock Holmes had, in a very remarkable degree, the power of detaching his mind at will. For two hours the strange business in which we had been involved appeared to be forgotten, and he was entirely absorbed in the pictures of the modern Belgian masters. He would talk of nothing but art, of which he had the crudest ideas, from our leaving the gallery until we found ourselves at the Northumberland Hotel. 46 14Et que dire d’un homme qui, comme chacun sait, conserve son tabac dans une babouche, confond la chambre à coucher qu’il occupe avec un champ de tir, et s’avère distrait et imprévoyant au point de négliger ce que Watson n’hésite pas à qualifier d’incendie ? My first impression as I opened the door was that a fire had broken out, for the room was so filled with smoke that the light of the lamp upon the table was blurred by it. As I entered, however, my fears were set at rest, for it was the acrid fumes of strong, coarse tobacco which took me by the throat and set me coughing. Through the haze I had a vague vision of Holmes in his dressing-gown coiled up in an armchair with his black clay pipe between his lips. Several rolls of paper lay around him. 30 15Au demeurant donc, Watson brosse le portrait d’un Holmes sympathique mais mystérieux, casanier et imprévisible, dont le comportement tranche singulièrement avec celui du commun des mortels par de nombreux aspects. On peut dès lors se demander comment et en quoi Holmes contribue à résoudre l’énigme du chien des Baskerville, et comment il se situe dans cet univers dévorateur ». L’excentricité de Holmes est un classique du genre policier, que l’on peut expliquer par la dimension exceptionnelle et héroïque du personnage, ou par la difficulté des affaires qu’il doit résoudre et la tension exacerbée vécue par le détective lors de ses enquêtes. Mais en l’occurrence, le statut énigmatique et hors-normes de Holmes dans le roman qui intéresse le lecteur a également un effet bien différent à travers une identité mystérieuse, Holmes vient incarner, dans le récit de Watson, l’angoisse que celui-ci ressent, et par conséquent il contribue à euphémiser, à calmer cette angoisse. Il suffit de songer à l’image de l’homme sur le pic rocheux », ce mystérieux individu aperçu par Watson sur la lande, et sur lequel viennent se concentrer toutes les appréhensions du narrateur — en fait il s’agit de Holmes qui s’y cache, mais l’apparition de cet inconnu permet à Watson d’exprimer ses propres affects et finalement de débloquer une enquête qui était dans l’impasse pourquoi ? Tout simplement parce que Holmes, à la fois dépourvu d’identité forte, définie, et figure extrêmement visible et excentrique, est le personnage idéal pour permettre aux craintes de Watson, enfin, de s’exprimer et de sortir du flou où les avait plongées l’atmosphère indistincte de la lande There, outlined as black as a ebony statue on that shining background, I saw the figure of a man upon the tor. Do not think that it was a delusion, Holmes. I assure you that I have never in my life seen anything more clearly. 103-104 16Comme le disait déjà le narrateur de la légende, that which is clearly known hath less terror than that which is but hinted at and guessed » 18, et l’on peut considérer que c’est dans cette possibilité qu’offre Holmes d’exprimer la peur, l’angoisse d’être englouti, que réside symboliquement sa résolution, non de l’intrigue, mais des fantasmes qui sous-tendent l’intrigue. 17Dans cette perspective, on peut également considérer que Holmes s’oppose à l’engloutissement et à la fusion avec un environnement hostile, en instaurant une sorte de troisième pôle qui évite la confrontation directe du sujet — Watson, sir Henry, Beryl — avec des symboles de mort. Bien souvent, en effet, une relation duelle caractérise le fantasme de dévoration dans lequel il n’existe que deux positions possibles celle d’objet ou de sujet, et dans cette confrontation le but est de ne pas devenir objet aliéné par un autre sujet. C’est par exemple le cas de Beryl Stapleton, utilisée par son mari criminel, Jack Stapleton, pour attirer sir Henry dans un piège. C’est aussi ce que l’on retrouve entre l’ancien héritier, sir Charles, et une autre femme manipulée par Stapleton, Laura Lyons, pour lui tendre un piège. En somme, la situation d’emprise et de dévoration suppose une confrontation ouverte entre deux pôles sans aucune médiation; au contraire Holmes instaure une triangulation qui apparaît peu à peu au cours du texte comme le moyen de briser la fusion, voire d’inverser le rapport de forces entre les protagonistes, de manière à vaincre le criminel. C’est le but de la mise en scène de Holmes au chapitre quatorze, lorsque le détective organise » la poursuite de sir Henry par le chien de Stapleton situation de confrontation directe, mais la différence réside ici bien sûr dans la présence de policiers et de Holmes pour abattre la bête. L’instauration d’un pôle médiant, intermédiaire, dans l’affrontement avec le chien, est donc bien symboliquement un moyen pour Holmes de combattre la fusion insidieuse qui prédominait sur la lande, et d’inverser le rapport de forces décrit par sir Henry au chapitre neuf We are after the convict, and a hell-hound, as likely as not, after us » 102. Un texte ouvert 18Les considérations précédentes nous renseignent sur la manière dont le roman construit tout un pan de sa signification sur la thématique du fantasme de la dévoration, de l’engloutissement, et sur la manière dont il est possible de le combattre. C’est bien d’ailleurs cette atmosphère étouffante et indéfinissable, sur la lande, qui fascine depuis des générations les lecteurs du roman, qui sont également assurés, sachant qu’ils lisent une aventure de Sherlock Holmes, de ne pas se perdre dans ces méandres menaçants. On ne fait confiance à Watson pour mener l’enquête que dans la mesure où l’on sait que Holmes ne tardera pas à venir boucler l’affaire magistralement, et du même coup mettre fin à nos frayeurs qui en deviennent alors plus supportables… 19Il convient de conclure cette brève lecture du roman en s’interrogeant précisément sur les raisons qui fondent l’adhésion au texte et qui font de ce roman l’une des plus célèbres œuvres du genre policier du tout début du xixe siècle, l’une de plus représentatives aussi. Il faut d’abord noter que l’approche du problème criminel par Holmes, la manière dont il résout l’énigme, est très séduisante sur le plan intellectuel. Si l’on pense à la manière dont il interprète la lettre anonyme envoyée par Beryl pour dissuader sir Henry de se rendre sur la lande, dans le Devon, on ne peut que constater l’intelligence du détective qui s’attache à la manière dont la lettre a été composée plutôt qu’à son contenu littéral — autre façon de mettre en avant la qualité de la lecture de Holmes et sa compétence sur le plan symbolique. Alors que tous les autres personnages s’interrogent sur le sens à attribuer au message vient-il d’un ennemi ? d’un allié ?, lui seul se concentre sur le signifiant, sur la matérialité de la lettre pour découvrir son origine. Elle a été composée à partir de mots découpés dans le Times, piste qu’il s’emploie à suivre même si elle ne mène finalement pas à la découverte immédiate de l’auteur de la missive. Holmes est bien ici celui qui lit en dehors des fantasmes et de l’angoisse que le contenu de la lettre fait naître chez les autres personnages il instaure ici encore un pôle symbolique dans l’appréhension du réel, afin de se libérer de son emprise menaçante. 20Mais il est possible d’aller plus loin, et le lecteur peut aussi s’interroger plus avant sur la méthode de Holmes, et même se montrer parfois meilleur lecteur que lui! Si l’on reprend le texte de cette lettre, nous lisons As you value your life and your reason, keep away from the moor » 35. 21L’article repéré et lu par Holmes dans le Times, duquel les mots de ce message ont été découpés par Beryl, contient bien tous ces termes, excepté cependant le premier, As ». Holmes ne remarque pas cette lacune, ou bien il se refuse à la mentionner. Que peut-on en dire ? Il semble que ce terme, qui introduit la proposition de condition, est en fait un appel au lecteur à faire jouer sa propre subjectivité dans le texte si » vous tenez à la vie implique que celui à qui l’on s’adresse doit répondre à cette condition, le destinataire de la lettre se voit investi d’un rôle déterminant qui est bien celui du lecteur dans le genre policier, lecteur dont la participation est toujours nécessaire — ici peut-être plus qu’ailleurs — pour faire fonctionner le texte. Ce clin d’œil » de Holmes, et à travers lui de Doyle, est ainsi sans doute à interpréter comme un appel à la sagacité de son lecteur, et à sa participation active à la mise en œuvre de toute une stratégie du texte. 1 Voir à ce sujet son ouvrage Lector in fabula. 22D’autres exemples frappants de ce rôle du lecteur dans le texte, pour reprendre l’expression d’Umberto Eco,1 sont souvent flagrants dans le roman. Ainsi, nous savons tous que Doyle a parsemé le cycle de Sherlock Holmes de références à des enquêtes passées du détective et non relatées dans le corpus, ce que la critique appelle les untold stories ». Dans le dernier chapitre de The Hound of the Baskervilles, Watson mentionne plusieurs de ces affaires de nature à susciter la curiosité du lecteur Since the tragic upshot of our visit to Devonshire he had been engaged in two affairs of the utmost importance, in the first of which he had exposed the atrocious conduct of Colonel Upwood in connection with the famous card scandal of the Nonpareil Club, while in the second he had defended the unfortunate Mme Montpensier from the charge of murder, which hung over her in connection with the death of her step-daughter, Mlle Carrère, the young lady who, as it will be remembered, was found six months later alive and married in New York. 164 23Le petit-fils de l’auteur, Adrian Conan Doyle, en collaboration avec John Dickson Carr, a d’ailleurs publié un volume de nouvelles censé combler ces lacunes et proposer au lecteur un cycle plus ou moins complet » des aventures de Sherlock Holmes. Il semble bien ici que nous avons affaire à des textes ouverts » sur la participation du lecteur qui lui aussi peut se prendre à imaginer le contenu de ce qui lui est seulement suggéré. 24Un dernier exemple pour clore cette présentation de quelques aspects majeurs du roman on sait à quel point Holmes aime à se définir lui-même comme un pur logicien, jusqu’à reprocher parfois à Watson son goût pour le sensationnel et la littérature ». Pourtant, il reste une lacune importante dans la résolution que propose le détective du crime projeté par Stapleton. Lorsque, au tout dernier chapitre, il reprend le déroulement global de l’intrigue, il apporte un nouvel élément déterminant sans pour autant, bizarrement, le commenter. En effet, selon Holmes, ce qui a décidé Beryl Stapleton à revenir sur le soutien indéfectible qu’elle apportait à son mari, c’est la découverte qu’il avait une maîtresse She taxed her husband with his intended crime and a furious scene followed, in which he showed her for the first time that she had a rival in his love ». 173 25Holmes ne revient pas, ensuite, sur cette mystérieuse maîtresse de Stapleton, mais il est peu probable qu’il s’agisse de Laura Lyons, la fille de Frankland, car Stapleton n’a jamais été réellement amoureux d’elle, et ne l’a manipulée que pour parvenir à se débarrasser de sir Charles, le précédent héritier des Baskerville. Le mystère reste donc entier quant à l’identité de cette femme, et le lecteur ne peut que s’interroger sur elle, et sur une possible rédemption » qu’elle représenterait pour le criminel Stapleton. Ici encore, le texte demeure un texte ouvert » qui requiert la participation active de son lecteur. 26Cette participation, on sait que de nombreuses sociétés holmesiennes ne rechignent guère à la fournir et vont parfois jusqu’à confondre volontairement ?, dans un jeu borgésien plaisant, le narrateur Watson et l’auteur Doyle. Ils s’ingénient aussi à considérer le corpus des aventures de Sherlock Holmes comme une réalité objective qu’il s’agirait de savoir lire convenablement pour retrouver toute la réalité du monde victorien. La distorsion des rapports entre fiction et réalité que ces exégètes, souvent de façon volontaire et consciente, introduisent dans leur lecture des textes de Doyle, n’est pas sans intérêt, car elle cadre bien avec la nature particulière des textes policiers, qui sont nés au milieu du xixe siècle, avec et à partir de l’émergence d’une véritable police structurée dans le monde occidental. A travers ce questionnement des textes policiers de Doyle, on peut donc lire non seulement le jeu qui consiste à faire semblant de croire à la véracité du récit dans le réel, mais également une interrogation plus profonde sur la nature de la fiction. Les deux domaines s’entremêlent parfois et le texte de Doyle joue d’ailleurs plaisamment à le rappeler — comme le dit sir Henry apprenant les circonstances de la mort de sir Charles I seem to have walked right in the thick of a dime novel » 39. On peut penser finalement que, avec l’atmosphère fantastique qui imprègne tout le roman, c’est là une autre raison qui explique l’attrait de l’œuvre, son influence sur l’évolution de la littérature policière, et la dimension particulière de l’univers fantasmatique mis en scène dans The Hound of the Baskervilles. Un chien sorti de l'enfer s'acharne-t-il sur la lignée des Baskerville ? Lorsque sir Charles meurt à son tour dans d'étranges circonstances, Sherlock... Lire la suite 5,70 € Neuf Poche Expédié sous 3 à 6 jours 5,90 € Expédié sous 3 à 6 jours 7,95 € En stock 3,30 € En stock 3,80 € En stock 4,55 € Expédié sous 3 à 6 jours 2,00 € Expédié sous 3 à 6 jours 3,50 € Expédié sous 3 à 6 jours 3,50 € Expédié sous 3 à 6 jours 10,50 € Actuellement indisponible 5,50 € Ebook Téléchargement immédiat 2,99 € Téléchargement immédiat 0,99 € Téléchargement immédiat 5,49 € Téléchargement immédiat 15,99 € Téléchargement immédiat 5,49 € Téléchargement immédiat 0,00 € Grand format Expédié sous 2 à 4 semaines 15,00 € Actuellement indisponible 5,10 € Livre audio Expédié sous 3 à 6 jours 16,50 € Gros caractères Expédié sous 2 à 4 semaines 18,50 € Expédié sous 3 à 6 jours Livré chez vous entre le 31 août et le 5 septembre Un chien sorti de l'enfer s'acharne-t-il sur la lignée des Baskerville ? Lorsque sir Charles meurt à son tour dans d'étranges circonstances, Sherlock Holmes, le célèbre détective, refuse de croire à une mort surnaturelle. Pour protéger le dernier descendant de cette famille maudite, il se lance avec le docteur Watson, son fidèle complice, dans une terrifiante aventure... Une des enquêtes les plus passionnantes de Sherlock Holmes, dans un récit à l'atmosphère fantastique. Date de parution 14/10/2021 Editeur Collection ISBN 978-2-07-515204-4 EAN 9782075152044 Format Poche Présentation Broché Nb. de pages 288 pages Poids Kg Dimensions 12,5 cm × 17,8 cm × 1,3 cm De nouvelles éditions des grands classiques, avec des notes et un carnet de lecture pour mieux comprendre l'oeuvre. Jusqu’ici j’ai pu reproduire les rapports que j’ai expédiés durant ces premiers jours à Sherlock Holmes. Maintenant je suis arrivé à un point de mon récit où je me vois contraint d’abandonner cette méthode et de me fier une fois de plus à mes souvenirs que confirme l’agenda que je tenais à l’époque. Quelques extraits de celui-ci me permettront de décrire des scènes dont chaque détail reste fixé dans ma mémoire. Je commence donc par la matinée qui suivit notre vaine chasse au forçat et nos aventures peu banales sur la lande. 16 octobre. Jour triste avec brouillard et crachin. Le manoir est cerné par des nuages qui roulent bas, qui se soulèvent de temps à autre pour nous montrer les courbes mornes de la lande, les minces veines d’argent sur les flancs des collines, et les rochers lointains qui luisent quand la lumière frappe leurs faces humides. La mélancolie est à l’intérieur comme à l’extérieur. Le baronnet, après l’excitation de la nuit, a les nerfs à plat. Moi-même je sens un poids sur mon cœur et je redoute un danger imminent, d’autant plus terrible qu’indéfinissable. N’ai-je pas de solides raisons pour craindre le pire ? Considérons la longue succession d’incidents qui tous soulignent la sinistre influence qui nous entoure. Il y a la mort du dernier occupant du manoir, mort qui s’accorde si exactement avec la légende familiale. Il y a les rapports répétés des paysans touchant l’apparition d’une bête monstrueuse sur la lande. N’ai-je pas moi-même entendu de mes propres oreilles par deux fois un bruit qui ressemblait à l’aboiement d’un chien ? Il est incroyable, impossible que les lois ordinaires de la nature soient violées. Un chien fantôme ne laisse pas d’empreintes matérielles, ne remplit pas l’air de son cri. Stapleton peut admettre une telle superstition, et Mortimer aussi ; mais si je n’ai qu’une qualité, c’est le bon sens, et rien ne me fera croire à des énormités pareilles. Y croire serait descendre au niveau de ces pauvres paysans qui ne se contentent pas d’un simple chien du diable, mais qui éprouvent le besoin de le dépeindre avec les feux de l’enfer jaillissant de sa gueule et de ses yeux. Holmes n’accorderait aucun crédit à ces fables. Or, je suis son représentant. Mais les faits étant les faits, j’ai par deux fois entendu ce cri sur la lande. Si j’admets qu’un grand chien erre réellement sur la lande, cette hypothèse explique presque tout. Mais où pourrait se dissimuler une bête pareille ? Où va-t-elle chercher sa nourriture ? D’où vient-elle ? Comment se fait-il que personne ne l’ait vue de jour ? L’explication naturelle s’entoure d’autant de difficultés que l’autre. Et en dehors du chien, subsistent cet espion dans Londres, l’homme dans le fiacre, et la lettre qui mettait Sir Henry en garde contre la lande. Voilà au moins du réel ! Mais il peut s’agir d’un protecteur ou cet ennemi ? Est-il resté dans Londres ? Nous a-t-il suivis ici ? Se peut-il que ce soit lui… oui, que ce soit l’inconnu que j’ai vu sur le pic ? Il est vrai que je n’ai fait que l’entrevoir ; pourtant je suis prêt à jurer, par exemple, qu’il n’est pas un habitant des environs ; je les connais. Il était beaucoup plus grand que Stapleton, beaucoup plu mince que Frankland. Il ressemblait plutôt à Barrymore, que nous avions laissé derrière nous, et dont je suis certain qu’il n’a pu nous suivre. Un inconnu donc nous surveille ici, de même qu’un inconnu nous a suivis dans Londres. Nous ne l’avons jamais semé. Si je pouvais lui mettre la main au collet, nous serions peut-être au bout de nos difficultés. C’est à ce but que je dois maintenant consacrer toutes mes énergies. Mon premier mouvement fut de m’en ouvrir à Sir Henry. Le deuxième, et le plus sage, fut de jouer mon jeu sans avertir quiconque. Le baronnet est taciturne, distrait. Ses nerfs ont été sérieusement secoués par ce cri sur la lande. Je ne dirai rien qui puisse ajouter à son malaise, mais je prendrai les mesures compatibles avec mes projets. Un petit incident se produisit ce matin après le déjeuner. Barrymore sollicita un entretien avec Sir Henry, et ils s’enfermèrent quelques instants dans le bureau. Assis dans la salle de billard j’entendis par intermittence les voix monter de ton, et je pus deviner le sujet de la discussion. Finalement le baronnet ouvrit sa porte et m’appela. Barrymore considère qu’il a un reproche à nous adresser, me dit-il. Il pense que ça été déloyal de pourchasser son beau-frère, alors que, de son plein gré, il nous avait mis dans le secret. » Le maître d’hôtel, très pâle mais maître de lui, se tenait devant nous. J’ai peut-être, monsieur, parlé avec trop de chaleur, dit-il. Dans ce cas je vous prie de bien vouloir m’excuser. J’ai été fort surpris de vous entendre rentrer ce matin et d’apprendre que vous aviez donné la chasse à Selden. Le pauvre type a suffisamment d’ennemis sans que je lui en mette d’autres sur son chemin. – Si vous nous l’aviez dit de votre plein gré, ç’aurait été différent, répliqua le baronnet. Vous nous avez parlé, ou plutôt votre femme nous a parlé, parce que vous y avez été contraints et que vous n’aviez plus la possibilité de vous taire. – Je ne croyais pas que vous tireriez avantage de cette situation, Sir Henry… Non vraiment, je ne le pensais pas ! – Selden est un danger public. Il y a des maisons isolées sur la lande, et il ferait n’importe quoi. Il suffit de voir sa tête pour en être sûr. Pensez à la maison de M. Stapleton elle n’a que lui pour la défendre. Avant qu’il soit remis sous les verrous, personne ne sera en sécurité. – Il ne cambriolera plus, monsieur. Je vous en donne ma parole solennelle. Et il ne s’attaquera à personne dans la région. Je vous assure, Sir Henry, que dans quelques jours les arrangements nécessaires seront terminés pour qu’il s’embarque vers l’Amérique du Sud. Pour l’amour de Dieu, monsieur, je vous supplie de ne pas avertir la police qu’il est toujours sur la lande ! Ils ont abandonné la poursuite, il peut se cacher jusqu’à ce qu’un bateau puisse le prendre. Vous ne pourriez pas le dénoncer sans me causer de graves ennuis à moi et à ma femme. Je vous demande instamment, monsieur, de ne pas informer la police. – Quel est votre avis, Watson ? » Je haussai les épaules en répondant S’il quitte vraiment le pays, ce sera un soulagement pour le contribuable anglais ! – Mais avant son départ ne commettra-t-il pas un crime ? – Il ne ferait rien d’aussi fou, monsieur. Nous lui avons fourni tout ce dont il avait besoin. Commettre un crime serait dévoiler sa cachette. – C’est vrai ! fit Sir Henry. Eh bien, Barrymore.. – Dieu vous bénisse, monsieur, et merci du fond de mon cœur ! S’il avait été repris, ma pauvre femme en serait morte ! – Je crois, Watson, que nous sommes en train d’aider et de protéger le péché ? Mais, après avoir entendu Barrymore, je ne me sens pas capable de livrer cet homme. Très bien, Barrymore, vous pouvez vous retirer. » Le maître d’hôtel bafouilla encore quelques mots de gratitude ; il allait sortir, puis il revint vers nous. Vous avez été si bon pour nous, monsieur, que j’aimerais vous payer de retour. Je sais quelque chose, Sir Henry ; peut-être aurais-je dû le dire plus tôt, mais je ne l’ai découvert que longtemps après l’enquête. Je n’en ai soufflé mot à âme qui vive. C’est à propos de la mort de ce pauvre Sir Charles. » Le baronnet et moi bondîmes d’un même élan. Vous savez comment il est mort ? – Non, monsieur, cela je ne le sais pas. – Que savez-vous alors ? – Je sais pourquoi il était à cette heure-là devant la porte à claire-voie. C’était pour rencontrer une femme. – Une femme ! Lui ? – Oui, monsieur. – Le nom de cette femme ? – Je ne peux pas vous le dire, monsieur ; je ne connais que ses initiales. Ses initiales étaient » – Comment savez-vous cela, Barrymore ? – Voilà, Sir Henry votre oncle avait reçu ce matin-là une lettre. D’habitude il recevait le courrier important d’un homme public dont le bon cœur était célèbre tous ceux qui avaient des ennuis se tournaient vers lui. Mais ce matin-là, par hasard, il ne reçut qu’une lettre voilà pourquoi je la remarquai plus particulièrement. Elle avait été postée à Coombe Tracey, et l’écriture sur l’enveloppe était celle d’une femme. – Ensuite ? – Ensuite, monsieur, je n’y ai plus pensé, et je l’aurais complètement oubliée sans ma femme. Il y a quelques semaines, elle était en train de nettoyer le bureau de Sir Charles qui ne l’avait jamais été depuis sa mort quand elle découvrit les cendres d’une lettre brûlée derrière la grille. La plus grande partie de cette lettre était en poussière, mais un petit bout, la fin d’une page, se tenait d’un bloc ; bien que ce fût du gris sur fond noir, l’écriture était lisible. Nous eûmes l’impression que c’était un post-scriptum à la fin d’une lettre, et il était écrit Je vous en prie, si vous êtes un gentleman, brûlez cette lettre et soyez à dix heures devant la porte. » En dessous figurait les initiales » – Vous avez ce bout de papier ? – Non, monsieur, dès que nous l’avons déplacé, il est retombé en poussière. – Sir Charles avait-il reçu d’autres lettres de cette écriture ? – Ma foi, monsieur, je ne faisais pas spécialement attention à ses lettres. Je n’aurais pas remarqué celle-là si elle avait été accompagnée d’autres lettres. – Et vous n’avez aucune idée sur l’identité de ». ? – Non, monsieur. Pas plus que vous. Mais je pense que si nous pouvions rattraper cette dame, nous en saurions davantage sur la mort de Sir Charles. – Je ne peux pas comprendre, Barrymore, comment vous avez dissimulé cette information importante. – Eh bien, monsieur, c’est qu’elle nous est arrivée immédiatement après nos propres ennuis. D’autre part, monsieur, nous étions tous deux très attachés à Sir Charles, comme c’était naturel après ce qu’il a fait pour nous. Agiter cette histoire ne pouvait plus aider notre malheureux maître, et il est bon d’agir prudemment quand une dame est en cause. Même le meilleur d’entre nous… – Vous pensiez que cela pouvait ternir sa réputation ? – Je ne pensais pas que du bon pouvait en sortir. Mais vous avez été si généreux envers nous que je me sentirais déloyal si je ne vous disais pas tout ce que je sais sur l’affaire. – Très bien, Barrymore. Laissez-nous maintenant. » Sir Henry se tourna vers moi. Que pensez-vous, Watson, de cette nouvelle lueur ? – Elle me paraît obscurcir davantage notre nuit noire. – C’est mon avis. Mais si nous pouvions retrouver tout serait éclairci. Nous savons qu’il existe une femme qui connaît les faits. Il s’agit de la retrouver. Comment ? – Mettons d’abord Holmes au courant sans tarder. Nous lui donnerons ainsi l’indice qui lui manquait. Ou je me trompe beaucoup ou cette nouvelle va le conduire ici. » Je montai immédiatement dans ma chambre et rédigeai mon rapport sur cette conversation. Il était évident que Holmes était diablement occupé ces temps-ci, car je ne recevais de Baker Street que des lettres brèves et rares qui ne daignaient pas commenter les informations que je lui envoyais et ne faisaient pratiquement aucune allusion à ma mission. Sans doute son affaire de chantage absorbait toutes ses facultés. Tout de même ce nouvel élément ne pouvait manquer de retenir son attention et de renouveler son intérêt. J’aimerais bien qu’il fût là ! 17 octobre. Aujourd’hui la pluie n’a pas cessé de tomber, de gicler sur le lierre, de s’égoutter des ifs. Je pensais à ce forçat réfugié sur la lande lugubre, froide, hostile. Pauvre diable ! Quels qu’aient été ses crimes, il souffre pour les racheter. Et puis j’ai pensé à cet autre la tête barbue dans le fiacre, la silhouette contre la lune. Était-il aussi sous le déluge, ce guetteur quasi invisible, cet homme de la nuit ? Le soir je mis mon imperméable et je m’aventurai loin sur la lande détrempée. Quantité de pensées sombres m’assaillirent. La pluie me fouettait le visage, le vent sifflait à mes oreilles. Que Dieu aide ceux qui errent dans le grand bourbier à présent, car même le sol ferme devient un bourbier ! Je retrouvais le pic noir sur lequel j’avais vu le guetteur solitaire, je l’escaladai et de son sommet tourmenté je contemplai la mélancolie du paysage. Les averses battaient obliquement les flancs roux des dunes ; des nuages lourds, bas, ardoisés, étiraient leurs écharpes mornes autour des versants des collines. Dans un creux sur la gauche, à demi-cachées par la brume, les deux tours jumelles de Baskerville Hall se hissaient par-dessus les arbres. C’étaient les signes de présence humaine que je pouvais distinguer en dehors de ces cabanes préhistoriques accrochées en rangs serrés aux montagnettes. Nulle part je ne trouvai trace du solitaire que j’avais vu là deux nuits plus tôt. En rentrant, je fus rattrapé par le docteur Mortimer dont la charrette anglaise revenait de la ferme de Foulmire. Il nous avait constamment témoigné beaucoup d’égards il laissait à peine s’écouler un jour sans se rendre au manoir pour prendre de nos nouvelles. Il insista pour me faire monter à côté de lui et m’avancer sur la route du retour. Je le trouvai tout éploré par la disparition de son petit épagneul, qui s’était aventuré dans la lande et n’était jamais revenu. J’essayai de le consoler de mon mieux, mais je pensais au poney du bourbier de Grimpen, et je n’espérais guère qu’il revît un jour son petit chien. À propos, Mortimer, lui dis-je, je suppose que vous connaissez tout le monde par ici ? – Oui, je crois. – Pouvez-vous alors me donner le nom d’une femme dont les initiales sont » ? » Il réfléchit quelques instants. Non, me répondit-il enfin. Il y a quelques bohémiens et des ouvriers agricoles dont je ne sais à peu près rien, mais parmi les fermiers ou les bourgeois je ne vois personne qui possède ces initiales. Attendez un peu, toutefois !… Il y a, oui, Laura Lyons… Ses initiales sont bien » Mais elle habite Coombe Tracey. –Qui est-ce ? – La fille de Frankland. – Comment du vieux Frankland le maboul ? – Oui, elle a épousé un artiste du nom de Lyons qui était venu peindre sur la lande. Il se révéla un triste sire et il l’abandonna. La faute, à ce que l’on dit, ne lui incombe peut-être pas exclusivement. Son père refusa de s’occuper d’elle, parce qu’elle s’était mariée sans son consentement et peut-être pour quelques raisons supplémentaires. Ainsi, entre deux pêcheurs, le vieux et le jeune, la fille n’a guère été heureuse. – Comment vit-elle ? – Je crois que le vieux Frankland lui verse une rente ; mais peu élevée, car ses propres affaires vont assez mal.. Quoi qu’elle eût mérité, on ne pouvait pas la laisser aller vers des solutions de désespoir. Son histoire s’est répandue, et plusieurs personnes des environs ont fait quelque chose pour l’aider à gagner honnêtement sa vie. Stapleton s’en est mêlé. Sir Charles aussi. Moi également. Assez pour en faire une dactylo. » Il voulait connaître le motif de ma curiosité, mais je m’ingéniai pour satisfaire la sienne sans trop lui en dire. Demain matin j’irai à Coombe Tracey ; et si je peux voir Mme Laura Lyons, de réputation douteuse, un grand pas sera fait pour l’élucidation de l’une de nos énigmes. Je suis certainement en train d’acquérir la prudence du serpent, car lorsque Mortimer me pressa un peu trop, je lui demandai à quelle catégorie appartenait le crâne de Frankland, et la craniologie occupa la fin de notre promenade en voiture. Ce n’est pas pour rien que j’ai vécu cinq années avec Sherlock Holmes. J’ai encore un autre incident à rapporter pour en terminer avec ce jour de tempête et de cafard. Il a trait à une conversation que je viens d’avoir avec Barrymore, et qui m’a procuré un atout que je jouerai à mon heure. Mortimer était resté à dîner ; après le repas il fit un écarté avec le baronnet. Le maître d’hôtel me servit le café dans la bibliothèque et je saisis l’opportunité de l’interroger. Eh bien, lui dis-je en exorde, votre célèbre parent est-il parti, ou se trouve-t-il encore tapi dan un coin de la lande ? – Je ne sais pas, monsieur. Je prie le Ciel qu’il soit parti car il ne nous a apporté que des ennuis. Je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis la dernière fois où je lui ai déposé des vivres, ce qui remonte à trois jours. – L’avez-vous vu cette nuit-là ? – Non, monsieur. Mais quand je suis revenu le lendemain, les vivres avaient disparu. – Donc il était encore là ? – Sans doute, monsieur, à moins que ce ne soit l’autre qui ne les ait pris. » Ma tasse de café s’arrêta à mi-chemin de mes lèvres. Je dévisageai Barrymore. Vous savez qu’il y a un autre homme ? – Oui, monsieur. Il y a un autre homme sur la lande. – L’avez-vous vu ? – Non, monsieur. – Alors comment connaissez-vous sa présence ? – Selden m’a parlé de lui, monsieur, il y a une semaine environ. Cet homme se cache lui aussi, mais d’après ce que j’ai compris ce n’est pas un forçat. Je n’aime pas cela, docteur Watson… Oui, je vous le dis tout net je n’aime pas cela ! » Il parlait avec une passion soudaine. Allons, écoutez-moi Barrymore ! Dans cette affaire je n’ai en vue que les intérêts de votre maître. Si je suis venu ici, c’est uniquement pour l’aider. Dites-moi en toute franchise ce que vous n’aimez pas. » Barrymore hésita un instant, comme s’il regrettait de s’être laissé aller, ou comme s’il trouvait difficile de traduire par des mots son sentiment profond. Tous ces manèges ! s’écria-t-il enfin en brandissant sa main vers la fenêtre toute éclaboussée de pluie. Il y a quelque part un jeu déloyal, qui se joue, et beaucoup de scélératesse dans l’air, j’en jurerais ! Croyez-moi, monsieur je serais bien content de voir Sir Henry repartir pour Londres ! – Mais qu’est-ce qui vous inquiète ? – Songez à la mort de Sir Charles ! Pas très naturelle, en dépit des conclusions de l’enquête. Songez aux bruits qu’on entend sur la lande à la nuit ! Je ne connais pas un homme qui la traverserait, une fois le soleil couché, même s’il était payé pour le faire. Songez à cet étranger qui se cache là-bas, qui guette et qui guette ! Que guette-t-il ? Que signifie tout cet ensemble ? Certainement pas grand-chose de bon pour n’importe quel Baskerville. Voilà pourquoi je serai rudement content le jour où les nouveaux serviteurs de Sir Henry s’installeront au manoir !. – Mais à propos de cet étranger, repris-je, ne pouvez-vous rien me préciser ? Qu’a dit Selden ? A-t-il découvert l’endroit où il se cache et ce qu’il manigance ? – Il l’a vu une ou deux fois ; mais il n’est pas bavard, vous savez. D’abord il a cru que c’était un policier, mais il s’est bientôt rendu compte qu’il opérait pour son compte. Il lui a fait l’impression d’une sorte de bourgeois, mais il n’a pas pu deviner ce qu’il faisait. – Et où a-t-il dit qu’il vivait ? – Parmi les vieilles maisons sur le flanc de la colline ; les vieilles cabanes de pierre autrefois habitées. Mais comment se nourrit-il ? – Selden a découvert qu’un jeune garçon est à son service et lui apporte tout ce dont il a besoin. Je crois qu’il se rend à Coombe Tracey pour ses achats. – Très bien, Barrymore. Nous reparlerons de tout cela une autre fois. » Quand le maître d’hôtel m’eût quitté, je me levai et me dirigeai vers la fenêtre noire ; à travers la vitre brouillée je contemplai les nuages qui déferlaient, la silhouette oscillante des arbres secoués par le vent. Vue de l’intérieur d’une maison, la nuit était sinistre que devait-elle être sur la lande ? Quelle dose de haine ne fallait-il pas pour amener un homme à se tapir dans un lieu pareil ! Et quels pouvaient être les desseins ténébreux qui l’exposaient à de si dures épreuves ! Oui, c’est là, dans cette cabane sur la lande, que devrait se situer le centre du problème. Je jurai qu’un autre jour ne s’écoulerait pas sans que j’eusse fait l’impossible pour résoudre sur place le mystère qui m’intriguait. résumé. Paru le 5 novembre 2011 Le chien des Baskerville Arthur Conan DoyleTexte intégral. Cette nouvelle approche offre plusieurs angles de lecture tout en restant . 12 commentaires flandouce a dit… Ce commentaire a été supprimé par l'auteur. Résumé Londres, début de l'automne 1888. Ce titre dans d'autres formats et éditions . Frais de port à 0,01€ dès 24,99€ d'achat Une seule chose semble certaine ce M. James petites enquêtes ; mais leurs résultats ont été, je le crains, ils nous attendaient sur le quai. Fiche de lecture du chien jaune de simenon Rapports de. Fiche de lecture du chien jaune de simenon Rapports de. Resume du chapitre 2 . Le marchand de masques de Troyat. Mary Morstan lui . Plante Chien le livre. Le Journal d'un monstre de Matheson. Thomas Le chien des Baskerville Resum du chapitre 1. "Avant ce terrible événement, plusieurs personnes avaient vu sur la lande une créature dont la description correspond à celle du démon de Baskerville, e. livraginarium chien bleu. in buy le livre qui a du chien book online at low. Le Chien des . 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Le Grand Livre Du Chien En Deux Tomes Tomes 1 2. le père goriot résumé chapitre par chapitre pdf en arabe 2022. le père goriot résumé chapitre par chapitre pdf en arabe Sylvestre se met en colère et veut tuer le père, Argante toujours caché derrière Scapin suit la scène.. TRANSFORMATEUR Pertes dans le noyau On represente les pertes dans le noyau par une r´ esistance´ R cen . Aussi, lorsqu'il dépêche . A propos du . 8 janvier 2012 à 1828 Unknown a dit… et dit Monsieur Holmes , c etait les empreinte de chien gigantesque . Le chien des Baskerville policier Sir Arthur Conan Doyle. Mestas Ediciones ; Paru le 20/05/2021 ; Lire le résumé . 20ème''Thomas Le chien des Baskerville Resum du chapitre 1 May 1st, 2020 - Thomas Le chien des Baskerville du C C H avec la date 1884 puis sherlock et watson allaient au cabinet de james parceque james mortimer lui qui a fait des etudes de chirurgie lui qui a ecrit plusieur livres de medecine il est devenu medecin de campagne donc shelock homes et watson vont interoger ce mysterieux . Le Chien deux queues Association d diteurs libres. Le Grand Livre Du Chien by Collectif AbeBooks. Ouverte. Le Grand Livre Du Chien En Deux Tomes Tomes 1 2. Un nouveau trail va se dérouler auquel le lieutenant participe pour le plaisir mais aussi suivre un suspect; et c'est un deuxième meurtre très semblable au premier avec trois amandes plus deux pilées. Offrir cet e-book. 2500 résumés et analyses de livre rédigés par des pros. 8 janvier 2012 à 1828 flandouce a dit… Ce commentaire a été supprimé par l'auteur. 29/09/2020 - Commentaire composé sur le poème Demain dès l'aube de Victor Hugo. Pedigree et Livre des Origines Chien. Des cris lugubres résonnent dans la lande… Et voici que la légende prend corps. fr Chiens Animaux domestiques Livres. lePetitLitteraire fr Le . Le Chien Des Baskerville Questionnaire De Lecture Chien. Les Clients du Bon Chien Jaune Pierre Mac Orlan fiche et. Titre Auteur; 1984 George . Chacune de ces fiches a été revue et validée par des membres du corps professoral. Éditeur Pocket. Son père est un obscur fonctionnaire, qui meurt alcoolique. 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LE CHIEN DES BASKERVILLE. 8 janvier 2012 à 1828 flandouce a dit… Ce commentaire a été supprimé par l'auteur. 29/09/2020 - Commentaire composé sur l'épisode de la transaction dans le Colonel Chabert de Balzac. Grégory Chevignon est un petit nouveau » dans le monde du polar. Titre Le chien des Baskerville. Maine M. inspecteur de police. Le groupe Eden ne revendiquera jamais l?unique attentat éco-terroriste qu?il a effectué cette nuit-là. Lire le résumé . Une malédiction plane sur cette famille depuis que l'ancêtre impie provoqua en son temps les forces dumal ! Le Lys dans la vallée de Balzac. testez vous sur ce quiz le chien des baskerville babelio. Il . Youscribe travaille à votre place et vous permet de télécharger le document qu'il vous faut. Les meilleurs livres sur le chien et son portement. thomas le chien des baskerville resum du chapitre 1. au thtre ce soir le chien des baskerville tv episode. Morris Isaac a été mêlé à plusieurs affaires louches. Arthur Conan Doyle . 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Le vœu fut apparemment exaucé, puisque les amis de Hugo auraient trouvé dans une clairière le cadavre de la fille et celui du seigneur, ce dernier sur le point de se faire dépecer par un chien énorme, une bête immonde » p. 47. Mortimer tient à préciser que Charles Baskerville, qui vient de mourir, semblait croire et craindre cette légende. Il a été retrouvé mort, le visage révulsé, à côté d’un portail donnant sur la lande, entouré par les traces des pattes d’un chien gigantesque. CHAPITRE 3 Plusieurs habitants de la lande auraient entendu hurler la bête légendaire et Henry Baskerville, le fils d’un des frères de Charles et son seul héritier, veut prendre possession du manoir. Voilà pourquoi Mortimer, qui a cependant un esprit scientifique, veut que Holmes s’occupe de cette affaire. Après une journée de réflexion, Holmes énonce sa conclusion à Watson Charles Baskerville devait attendre quelqu’un près du portail donnant sur la lande et il a dû perdre la raison à la vue de quelque chose d’effrayant. CHAPITRE 4 Henry, l’héritier arrive chez Holmes il a reçu à son hôtel une lettre anonyme lui conseillant de ne pas aller dans la lande s’il veut rester en vie et, en outre, une de ses chaussures a disparu. Holmes remarque que Henry et Mortimer sont espionnés par quelqu’un portant une fausse barbe et se déplaçant en fiacre. CHAPITRE 5 Holmes voit ses trois pistes démenties • Barrymore, le domestique des Baskerville, ne peut être l’espion car il se trouvait dans la lande et a répondu à un télégramme envoyé comme moyen de vérification par Holmes ; • le journal qui a servi à la fabrication de la lettre de menace contre Henry n'a été retrouvé dans aucun des hôtels de Londres ; • le cocher qui a transporté l’espion affirme ne rien savoir sur celui-ci, si ce n'est qu’il a déclaré s’appeler Holmes. Le détective se rend compte qu’il a affaire à un adversaire redoutable. 4Le Chien des BaskervilleFiche de lecture – – CHAPITRES 6-7 Arrivés dans la lande, Henry est impressionné par l’aspect sauvage de la terre de ses ancêtres et Watson, qui l’a accompagné, par la mélancolie des lieux. Ils apprennent qu’un forçat condamné à perpétuité pour meurtre vient de s’évader et qu’il se cache dans la région. Watson fait la connaissance de Stapleton, un voisin des Baskerville, qui affirme connaitre la lande comme personne d’autre. Il se montre très intéressé par les démarches de Watson et Holmes à propos de l’affaire sur la légende des Baskerville et sa sœur essaie, en cachette, d’avertir Watson qu’elle prend pour Henry Baskerville de quitter la lande le plus vite possible. CHAPITRES 8-10 Le Dr Watson livre ses rapports, qui portent surtout sur certaines personnes et sur certains évènements importants • le forçat poursuivi par la police à travers la lande est le frère de Mme Barrymore, la domestique des Baskerville, et il est nourri et protégé par les Barrymore ; • les signes d’amour que Henry montre envers Mlle Stapleton irritent Stapleton, qui finit néan- moins par demander trois mois pour être convaincu de la sincérité des sentiments de Henry ; • Watson et Henry ont entendu des hurlements et ont aperçu la silhouette d’un inconnu dans la lande ; • Laura Lyons, la fille répudiée du voisin Frankland, avait donné rendez-vous à Charles Baskerville la nuit de son décès. CHAPITRE 11 Watson continue à enquêter sur deux pistes • Laura Lyons. Celle-ci avoue, avec réticence, avoir voulu solliciter Charles Baskerville pour une aide financière afin de pouvoir demander le divorce. Cependant, comme l’aide lui était venue d’ailleurs, elle n’était pas allée au rendez-vous donné à Baskerville ; • l’endroit où l’inconnu aperçu le soir précédent se cachait. C’est Frankland qui lui donne quelques indices à ce sujet. Ce dernier lui permet également d’observer la lande avec son télescope. Parti étudier les rochers, Watson découvre que cet inconnu était Holmes. CHAPITRE 12 Holmes, installé dans la lande en secret, a de son côté fait des découvertes importantes • Laura Lyons avait des relations très intimes avec Stapleton ; • Mlle Stapleton est en réalité la femme de Stapleton, et non sa sœur ; • Stapleton a déclenché la faillite du collège où il était enseignant et Holmes pense que c’est lui qui a provoqué la mort de Charles Baskerville.

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